Equipraticien relationnel : notre vision de la formation

La formation d’Equipraticien Relationnel dispensé par BiodynamiCaval (SLEM) apprend à s’appuyer sur le cheval en tant que « levier ». Il est mobilisé en tant qu’être humain avec ses caractéristiques propres.

 

L’actualité du monde de la formation est riche, ainsi que celle du monde de la médiation animale. Beaucoup d’éléments sont en cours de changement et d’évolution. Il est tentant alors de vous donner des points de repères et de situer la formation d’Equipraticien Relationnel.

Devant le volume d’informations et leurs « subjectivités », nous préférons:

1/ Vous faire confiance pour aller chercher vous-même les informations concernant les

domaines :

* de la certification des organisme de formation,

* de la certification des contenus de formation.

2/ Nous centrer pour vous donner les éléments fondateurs et spécifiques de la formation d’Equipraticien Relationnel.

Tout d’abord BiodynamiCaval (SLEM) porteur de cette formation, est référencé Datadock et engagé dans une nouvelle démarche de certification qui devra prendre effet le premier janvier 2021.

Le contenu de formation ne bénéficie pas pour l’instant d’une certification, c’est-à-dire qu’il n’apparaît pas dans le Répertoire National des Certifications Professionnelles.

Notre vision du domaine de la médiation équine, s’est traduit par un contenu de formation fondé sur des éléments forts et centraux dans le sens d’un apprentissage expérientiel de la relation d’aide.

Il s’agit de s’appuyer sur le cheval en tant que « levier » ouvrant sur des « mises en conscience » au profit de la personne qui sollicite une aide.

Un cheval ni soignant, ni accompagnant

Le cheval ne devient ni soignant, ni accompagnant, il est mobilisé en tant qu’être vivant avec ses caractéristiques propres et spécifiques. Celles-ci peuvent devenir, à l’occasion d’une mise, en relation, des points d’appuis pour que la personne en demande, vive des expériences intérieures l’invitant à se questionner.

Les futurs professionnels doivent bien connaître le « monde » cheval, et faire en sorte que les besoins fondamentaux des chevaux soient respectés pour qu’ils puissent se déployer dans leur activité en toute sécurité, avec tout leur potentiel « cheval ». En n’écoutant pas cette « réalité cheval » (il est possible d’éduquer, dresser des chevaux à des situations particulières) le risque est grand de se mobiliser dans une attitude anthropomorphique, qui peut être momentanément soutenante mais plus difficilement transformatrice.

Les futurs professionnels doivent être capables de mobiliser un cheval «connecté au monde cheval».

Et alors même que le cheval a fait toute son œuvre, qui est puissante et nourrissante, il n’a fait pour autant que son œuvre… C’est-à-dire qu’à cet endroit il passe le relais à l’Equipraticien Relationnel.

C’est au professionnel d’être capable, selon les circonstances, les évènements, les faits, l’aventure de la relation qui se déploie ou non, de devenir accompagnant…soutenant… questionnant…témoin de ce qu’il comprend de la situation relationnelle entre le cheval et la personne…

il est important qu’il reste sans projection, sans interprétation, sans jugement, sans savoir à la place de l’autre, afin que la médiation équine reste une aventure intime vers le chemin de l’autonomie.

Les futurs professionnels doivent être capables de mobiliser chez l’autre une aventure intime au profit d’un apprentissage de lui même.